vendredi 19 novembre 2010

Quelques adresses chatoyantes


Revue anti ultilitariste baséé sur la théorie du don contre don de Marcel Mauss

http://www.acrimed.org/

Quelques articles réjouissants sur les médias

http://www.mediapart.fr/club/blog/benjamin-stora

Grand historien, a toujours un angle de vue aux antipodes des préjugés et du sens commun

http://observatoire-des-sondages.org/
Regard critique et trés réjouissant sur la sondomania

http://www.monde-diplomatique.fr/
Rafraichissant bien que trop partial par moment

http://felina.pagesperso-orange.fr/social/programme_cnr.htm

Pour les plus anciens  en ces temps de rigueur, il est bon de retourner aux fondamentaux

http://bernat.blog.lemonde.fr/

Parfois touffus voir confus, mais réjouissant, A déguster.

il faut sauver BHL , vertige et ivresse

TOUT COMME LE VIDE, PEUT IL DONNER LE VERTIGE?


TOUT COMME L'ALCOOL,PEUT IL DONNER DE L'IVRESSE?

CET HOMME EST IL DESINTERESSE COMME IL VEUT LE FAIRE CROIRE, TOUTES CES ACTIONS SONT ORIENTEES PAR UN DESIR NARCISSIQUE QUI FAIT SA FORCE (IL S'AIME BEAUCOUP) ET LE REND SI MEPRISABLE.

EXPERT EN L'ART DE DISQUALIFER (DE PLUS EN PLUS VILEMENT), IL ADORE S'ECOUTER PARLER ET REALISER DES PERFORMANCES CREUSES MAIS PLEINE D'UN LYRISME SIRUPEUX ET SE DRAPPANT DANS LES ORIPAUX DU HERAULT RIDICULE.





IL S'EMPRESSE DE RAVALER L'AIR QU'IL EXPIRE CHAQUE SECONDE COMME UNE LIQUEUR TROP PRÉCIEUSE, AMI DE BEAUCOUP DE JOURNALEUX PRATIQUANT L'ENDOGAMIE ET LA FAISANT PRATIQUER A SON ENGEANCE, IL TOURNE EN BOUCLE DANS UN ÉCRIN DORE.

ALORS IL FAUT LE SAUVER, FAIRE UNE DERNIÈRE CHOSE POUR LUI, NE PAS SIGNER DE PÉTITION A SA GLOIRE CAR LA VRAI ÉLÉGANCE SERAIT DE S'EFFACER MAIS IL CROIT QUE CE N'EST QUE SOUS SON NOM ET SA BANNIÈRE QUE PEUVENT SE RÉUNIR LES GENS DONC SAUVONS LE ET COMME LES RASOIRS JETABLES UNE FOIS JETÉS, N'Y PENSONS PLUS

CECI EST UN BLOG SPONSORISE ET AUTORISE PAR LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ CAR UNE ÉTUDE SÉRIEUSE (9 GARS DANS UN LABO PENDANT 2 JOURS) PROUVE QUE BHL PROVOQUE LA MIGRAINE ET LA NAUSÉE A 57%DES FRANÇAIS (SONDAGE IFOP LE MONDE LE FIGARO DU 12 JUIN 2010)

ALORS

samedi 23 janvier 2010

C' est votre dernier Voyage . partie II



 


Voilà que cela me revient, j’avais une quête, une quête du rêve. A quelle baliverne avais-je cru pour me jeter dans cette histoire ? Fallait-il comme des plus banalement, passer par une quête pour trouver la vérité de son être, j’espérais au fond de moi que ce n’était pas le cas, mais comme les autres je ne suis pas à l’abri de la bêtise et de la naïveté. Non, il fallait que ce soit autre chose, quelque chose de plus puissant, de plus absolu. Pourquoi chercher le rêve dans un endroit qui est dépourvu du minimum de conditions favorables à la rêverie ?
Trop de questions, trop d’inconnues pour ne serait ce qu’émettre des hypothèses. Il me fallait maintenant de l’action, des faits bruts. La fin de mes pérégrinations mentales approchait puisque la gare de Terminus et ses néons blafards me saluaient et me ramenaient à la réalité. Alors que je descendais du train, je ne fus pas déçu du vent glacial qui me souhaita la bienvenue, auquel de toute façon je m’attendais. L’animation des rues de Terminus me fascinait par son absence. Cela ne m’affecta point, au contraire, ne pas avoir à faire avec les zombies qui peuplaient cette bourgade m’arrangeais plus qu’autre chose. Néanmoins, il fallait trouver un hôtel correspondant à mes moyens. Un grand hôtel au crépi jauni par le temps fit l’affaire. La conversation minimale de son gérant me convint tout à fait jusqu’au moment où refermant la porte de ma chambre il me souhaita, avec le plus beau des sourires, une bonne nuit et de beaux rêves. Mon air interloqué le surpris de même et il parût vexé de ma réaction. Réaction qui me paraissait somme toute normale du fait de l’incongruité de son propos, autant souhaiter bonne nuit et de beaux rêves à un prisonnier dans la plus sordide des geôles.
Cet intermède ne m’empêcha pas de m’endormir rapidement, la fatigue du voyage aidant, je ne tardais pas à me jeter dans les bras de Morphée. C’est alors que le rêve commença pour ne jamais s’arrêter.

C’EST VOTRE DERNIER VOYAGE. Partie I




- C’est votre dernier voyage
- Pardon ?
- Je dis, « c’est votre dernier voyage », il n’y a plus de coupon de libre sur votre carte de transport donc c’est votre dernier voyage, est ce clair ?
- Oui, oui, excusez-moi.

Ce contrôleur bedonnant ne croyait pas si bien dire, c’était effectivement le « dernier voyage » que j’entreprenais de ma courte vie.
Cela faisait trois jours que je croupissais dans ce misérable et miteux train d’Avant Garde et Terminus n’était plus très loin. Encore deux heures et mon statut de voyageur standard allait changer du tout au tout.
Rares étaient les voyageurs, qui comme moi, prenaient les trains d’Avant Garde jusqu’à Terminus et ceci pour une bonne raison : c’est qu’il fallait être fou pour aller traîner ses guêtres dans la contrée la plus sordide qu’il soit donné d’exister : celle de Terminus.
Cet endroit était une bizarrerie de la nature et de la société. Ce pays ressemblait à un gigantesque terrain vague sans aucune limite réellement connue, en outre, la sociabilité culminait, non sans mal au degré zéro de l’humanité.
Que venais-je chercher ou trouver dans ce lieu indigne du peu d’humanité qui m’imprégnait encore ?
Dans les limbes de mon réveil plus que difficile, cette question résonnait douloureusement. Le goût amer de la fuite m’empoisonnait la bouche m’obligeant à faire l’effort de réfléchir sur ma triste condition. Car là était la question : quelle était ma condition ? Quelques sous en poche, un sac à moitié vide, la tête pleine de soucis, le cœur saigné à blanc, j’avais pris la fuite, sans dire un mot à qui que ce soit. Un évènement m’avait poussé à fuir et c’est dans un état second que j’avais sauté sur le contrôleur de la gare centrale lui demandant le premier train pour Terminus. Etait-ce l’effet gueule de bois pour que je ne me rappelle plus ce qui s’était passé ou bien avais-je fait usage de ma mémoire gommeuse pour refouler au plus profond de moi-même cette histoire de quête.....

REVE





Moi, c’est sur la plaine marine
Que j’aimerais voler

Comme l’oiseau dessine
J’aimerais composer
La symphonie du vent
Aux courbes érotiques
Les senteurs d’orient
Aux embruns si magiques
Et comme le goéland
Majestueux chef d’orchestre
De ces flots aériens
De l’écume terrestre
Je serai musicien
Immobile et planant
Ne faisant plus un geste
Ce n’est que grâce au vent
Que je pourrais peut être
Vivre un peu de mon temps
Méprisant tout le reste


samedi 4 juillet 2009

Paul VIRILIO: pour en revenir à l'immédiateté

C'est à l'écoute de France inter que j'ai entendu parler Monsieur Paul Virilio, Philosophe de son état, parlant de l'immédiateté, de l'ubiquité et de l'instantanéité.

L'immédiateté, l'ubiquité et l'instantanéité sont des états dans lesquels est plongé l'individu à cause du progrès technologique et de la médiatisation à outrance du monde.

Explication et définition :

Immédiateté : information rapidement collectée et mise à disposition du plus grand nombre grâce à la technologie (internet...)

Ubiquité :
Etre à deux endroits en même temps; ici et la bas, chez moi et sur internet ou au téléphone

Instantanéité:
Très proche de l'immédiateté, a développer car la nuance m'échappe, il est fort possible que ce terme soit utiliser comme synonyme afin de donner plus de force au concept avancé par l'auteur.
L'objectif de la démonstration est de définir et de mettre à jour les conséquences de ces trois états sur l'individu lambda.

Comme c'est un philosophe, il peut s'épargner de nous apporter la preuve de ce qu'il avance ou d'avoir une démarche d'administration de cette dernière et il peut ainsi nous noyer sous une rhétorique qui manie très bien le sous entendu (private jock intellectuel entre gens du même monde que l'on peut repérer à la tendance forcené qu'à cet homme à faire des citations d'auteurs dans ces textes, non que cela soit non pertinent d'user de ce genre de méthode, la citation peut illustrer le propos ou le démontrer, mais son abus noie quelque peut le lecteur et rend confus la compréhension d'un texte. A moins que cela ne cache l'indigence de la pensée et sa pénible capacité à avoir de la profondeur).

Mais revenons en aux conséquences de ces trois états qui nous gouvernent, la conséquence que l'on peut deviner est que cela génère chez l'individu des réponses émotionnelles et uniquement émotionnelles et "il" est dit en ce moment que la réponse émotionnelle ne fait pas fonctionner le cerveau, n'engendre pas de réflexion ou bien qu'elle entraîne l'individu vers la pente savonneuse de la pensée fasciste et totalitaire ou l'y prédispose, (je rappelle qu'Hitler s'est très bien passé d'internet)
En outre la nouveauté, c'est qu'il y a une communion de ce vécu émotionnel de l'évènement, nous vivons tous et en même temps cette émotion et la vitesse de l'information ainsi que son actualisation instantanée nous empêche de prendre un recul nécessaire à une pensée réflexive et réfléchie.
Trois attitudes pour réagir à cela :
Attitude 1
je pense ce que l'on me dit de penser de l'évènement (ceci grâce aux experts et journaliste et politiques et écrivain, essayiste, sportifs en fait tous ceux qui produisent un discours sur l'évènement: "la guerre c'est pas bien, je suis contre", il n'y a pas de fumée sans feu)
Attitude 2
je refuse en bloc ce que l'on me dit de penser (les théories du complot, la contestation permanente, la paranoïa... il n'y a qu'a se pencher sur la théorie développée au sujet du World trade center)

Attitude 3
je ne pense plus et me détourne de la vie de la cité

Il serait intéressant de faire une étude sur les façons de réagir des personnes devant un évènement, et d'essayer d'identifier les idéaux types de réaction, quelles attitudes retrouvent on grâce à cette recherche et de croiser ces idéaux types avec les éléments statistiques basiques (Age, CSP, sexe, lieu de résidence...).

Il est fort possible que les attitudes et réactions se croisent. Mais à partir de là nous aurions matière pour débattre, argumenter, vérifier des hypothèses et non à donner son opinion sur l'air du temps.

lundi 1 juin 2009

Fée divers




Ce mauvais jeu de mots a pourtant un sens puisque pour le journal télévisé et la presse écrite (les médias en somme) la disparition d'un avion, la mort d'une personne, un meurtre abominable (enfin, imaginez quelque chose de très glauque) est un phénomène magique en cela qu'il bouleverse le ronron quotidien et permet de remplir le vide intersidéral de l'information.





En effet, nous pouvons penser que des élections, le cours de la bourse, un phénomène social sur la longueur sont des sujets qui s'épuisent rapidement car non événementiel et difficilement feuilletonnable à loisir.


Alors qu'un crash d'avion, cela permet d'occuper tout l'espace de solliciter les experts en tous genres, les ministres disponibles et surtout d'aller chercher l'info exclusive : l'interview de ceux qui y ont échappé.


Tout cela n'amène rien si ce n'est du divertissement, et le bizarre sentiment de se dire que c'est une chance de ne pas y être.


Journaliste est un bien cruel métier pour qui veut le faire sérieusement.

samedi 23 mai 2009

Bruno ETIENNE

Pour ceux qui connaissent : un bon résumé / aperçu de l'homme et de sa pensée.

http://canalc2.u-strasbg.fr/video.asp?idvideo=2664

jeudi 21 mai 2009

Précisions sur le texte qui suit

Le colloque dont parle B. LAHIRE est une réunion d'intellectuels, médiatiques, écrivains, dans un cadre un peu mondain, la description qui en est faite met en exergue certains traits marquants qui poussent le lecteur à disqualifier les personnes présentes à ce colloque (colloque parisien, où tous se connaissent et ont pour point commun la même superficialité aux yeux du narrateur...).

La conclusion est que la critique sociologique ne souffre pas l'orgueil et la prétention de l'observateur pseudo démystifiant. Au contraire, elle demande une humilité de tous les instants, une ascèse et une discipline capable de refréner les instincts de la hyène et les bas sentiments (colère, envie, frustration, jalousie). ces derniers entraînent trop facilement sur le terrain de la disqualification "défoulante", certes, mais stérile et contre productive.

Ascèse, herméneutique et tripalium comme dirait l'autre (Bruno ETIENNE)

Excellente et élégante analyse

..."Quand on éprouve, comme c’est mon cas, infiniment plus de sympathie pour l’œuvre de Pierre Bourdieu que pour celles des personnes présentes à ce colloque, on aimerait ne pas voir disqualifiée cette œuvre avec des procédés identiques à ceux employés pour critiquer ses adversaires (comme j’ai commencé à en montrer la possibilité). Il me semble qu’il faudrait donc, en matière de critique, aller plus directement au cœur des choses, ce qui signifie : 1) dire que le problème fondamental réside dans le fait que l’on est en profond désaccord avec les idées sur la littérature et les conceptions du travail intellectuel et du monde social que développent les participants au colloque et 2) contre-argumenter systématiquement en déployant le plus explicitement possible ses propres conceptions. Ce qu’il ne faudrait en revanche pas laisser penser, c’est que le différend pourrait être lié au fait que les intervenants sont parisiens, qu’ils se connaissent tous et se citent mutuellement en utilisant leurs prénoms, qu’ils participent par ailleurs à des entreprises (éditoriales, universitaires) communes ou qu’ils organisent des cocktails (« exquis » ou non).Est-ce que mettre au jour les liens institutionnels entre des individus, éclairer leurs intérêts et leurs stratégies ou dévoiler l’entre-soi et les connivences disqualifie nécessairement ces individus, leurs activités et leur vision du monde ? Il me paraît évident que non, dans la mesure où ce type de vérité peut s’établir indépendamment de la nature des activités, des visions du monde et des individus en question. Et il serait tout à fait irréaliste de penser que la vie intellectuelle ou scientifique – quels que soient la qualité et le degré de vertu des acteurs qui y participent – pourrait s’organiser autrement qu’avec des solidarités, des affinités/complicités théoriques, des préférences intellectuelles, des collaborations qui amènent à citer positivement davantage ceux que l’on préfère que ceux que l’on déteste (ce qui me paraît à peu près aller de soi), etc. Et c’est pourtant sur cette confusion de l’objectivation (partielle) et de la dénonciation (disqualification) que repose une grande partie des effets d’un texte comme celui que nous venons d’évoquer, comme de bien d’autres du même genre. Plus la sociologie se fonde sur un combat (quelle que soit sa justesse) politique et social, plus elle prend le risque de glisser de l’objectivation à la dénonciation (ou à l’insulte déguisée, euphémisée) ou, pire encore, de faire passer une disqualification pour une objectivation scientifique. Ni la sociologie, ni la critique sociale ou politique n’ont à gagner à de telles confusions."
Par Bernard Lahire in Objectivation sociologique, critique sociale et disqualification on mouvements.info

lundi 27 avril 2009

dimanche 26 avril 2009